arrow-left Retour

QWETCH X MYRIAM AÏT AMAR

Collaborations
QWETCH X MYRIAM AÏT AMAR

Myriam Aït Amar, la délicatesse à l’état pur.

Myriam Aït Amar s’est formée à l’école d’Arts & Métiers de Cordoue. Aujourd’hui installée dans le sud de la France, cette artiste céramiste a un objectif : « mettre du beau dans le quotidien en réalisant des objets qui viennent du cœur ! ». Ses créations de porcelaine uniques sont faites à la main de manière artisanale et mettent à l’honneur les dentelles de sa grand-mère, nommée Albertine. La palette des objets qu’elle propose recouvre les arts de la table, la décoration, les luminaires et désormais les gourdes. Nous l’avons rencontrée.

Bonjour Myriam, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai toujours été attirée par l’artisanat. En 2005, j’ai eu la chance de découvrir la céramique. Ce n’est pas un métier que j’ai découvert mais un chemin de vie, une manière de vivre. Je suis profondément sensible aux objets qui nous entourent. Faire de la céramique c’est créer son univers et apporter du beau dans le quotidien.

Votre univers est doux, poétique et apaisant. Comment avez-vous développé votre patte de créatrice ?
C’est en travaillant et en expérimentant beaucoup que l’on personnalise son travail. En essayant de réaliser les objets qui me faisaient rêver et ne maîtrisant pas tout, j’ai dû trouver mes propres techniques. Jouant sur l’ombre et la lumière, c’est très rapidement que j’en suis arrivée à la porcelaine. Ce que je réalise aujourd’hui, ce n’est pas vraiment une technique que j’ai apprise mais plutôt un vrai parcours de vie.

 

Quelles sont les personnes ou artistes qui ont pu vous influencer dans votre travail ?
Une artiste m’a beaucoup fait rêver tout au long de ces années : Lindy Dourthe et ses œuvres à la fois oniriques et macabres. On ne voit peut-être pas de lien direct entre nos travaux mais c’est une artiste très inspirante. De même, je suis admirative du travail de carolinesweetmemories avec qui j’ai la chance, maintenant, d’échanger et de partager des pistes de travail. Ses photos sont des poèmes immobiles.

Où travaillez-vous exactement ? Pensez-vous pouvoir nous décrire votre atelier en quelques mots ?
Je travaille depuis 2 ans dans mon atelier situé dans une des ruelles de la vieille ville de Forcalquier dans les Alpes de Haute-Provence. Façades du 17ème siècle et portes datant de plus de 200 ans se succèdent dans ce quartier. Mon atelier est simple, calme et blanc. Un cocon où je passe mes journées et prends plaisir à travailler mais où l’espace devient de plus en plus congru.

Quels sont vos prochains projets ?
Depuis quelques années, mon compagnon m’a rejoint dans mon activité, nous sommes sur le projet d’un espace plus grand qui nous permettrait de centraliser, simplifier notre activité et peut-être réussir à nous faire aider. Ce n’est pas un projet artistique mais un projet pour mieux assoir ce que je réalise déjà.

 

Êtes-vous impliquée au quotidien dans la lutte pour la sauvegarde de notre planète / contre le déchet ?
Le chemin est encore long. Depuis 2 ans, j’ai décidé de commencer par la lutte contre le plastique. Mon point de départ a été la salle de bain, plus de bouteille de gel douche, ni de shampoing. Cela m’a amenée à fabriquer mes propres produits. Depuis peu, je réalise aussi tous mes produits ménagers. Je me donne de petits objectifs afin d’intégrer peu à peu de nouvelles habitudes et de m’y tenir

 

 Découvrez la collection Albertine By Lyriam Aït Amar 

Derniers articles